Évangéliser les baptisés (1)

Publié le par Albert Dugas

Tiré de: Évangéliser les baptisés, de José Prado Flores
 
1 – Deux conditons nécessaires
 
 
Il existe deux conditions absolument nécessaires pour devenir un évangélisateur et un formateur d’évangélisateurs.  Sans elles, la lecture elle-même et l’étude de ce livre seraient comme une semence qui, parce qu’elle ne tombe pas dans une terre préparée, ne donne pas le fruit qu’on attend d’elle. Ces deux conditions sont la base irremplaçable pour tout évangélisateur.
 
 
1- Une expérience du salut
 
La première exigence de tout évangélisateur est d’avoir connu une expérience personnelle du salut. Il ne suffit pas d’avoir plusieurs cours, d’être diplômé en théologie ou d’appartenir à des associations pieuses et apostoliques. Il est nécessaire d’être «né de nouveau», comme l’exigeait Jésus du savant Nicodème (Jn 3,3).
 
L’évangélisateur n’est pas un maître mais un témoin : il proclame que Jésus est sauveur, il témoigne d’avoir été sauvé et que sa vie est changée. Non seulement sait-il que Dieu est amour : il a eu l’expérience personnelle et inconditionnelle de cet amour. Déjà il a fait sa rencontre personnelle avec Jésus et il l’a proclamé son Sauveur personnel et Seigneur de toute sa vie. L’Esprit-Saint l’a «tatoué», il l’a marqué de son sceau indélébile. L’évangélisateur a fait l’expérience du salut en Jésus pour pouvoir ensuite proclamer efficacement que Jésus sauve.
 
Quand il s’est agi de remplacer Judas dans le Collège apostolique, on ne chercha pas un savant ni même un juste ou un saint mais une personne qui, à cause d’une expérience personnelle, avait pu être témoin de la résurrection du Christ Jésus.
 
 
2 – Du zèle pour l’Évangile
 
Le zèle pour l’Évangile est une passion pour que Jésus soit mieux connu et servi par tous les hommes et, en même temps, c’est un engagement envers l’homme pour qu’il soit plus digne, plus libre et plus homme.
 
Le zèle pour l’Évangile est un feu implacable dans le cœur, qui ne peut s’éteindre et qui cherche à brûler les autres. C’est une épée affilée qui va jusqu’à pénétrer les profondeurs de l’être humain. C’est la bouche du prophète qui ne se tait pas par respect humain, au milieu de structures asphyxiantes ou à cause de la crainte camouflée en prudence.
 
Le zèle pour l’Évangile, c’est avoir les pieds chaussés et le bâton à la main, toujours disponible pour le voyage jusqu’aux confins de la terre. L’unique équipage est la force de l’Esprit-Saint. C’est un cri qui proclame «Maranatha» et une espérance qui se fait réalité ; c’est une passion qui consume et dévore : que le Christ et son Évangile soient connus et aimés.
 
 
 
Un évangélisateur a besoin
- d’une expérience du salut
 - de zèle pour l’Évangile.
 
AD/pv
 
 

Publié dans Église

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article