Noël à deux vitesses

Publié le par Albert Dugas

 
La célébration de la nativité de Jésus remonte au début du christianisme, mais c’est vers le Ve siècle que Noël est devenu une fête officielle et que la date du 25 décembre fut choisie par l’Église catholique romaine. Les Églises orientales fête Noël quelques jours plus tard, car elles ont conservé le calendrier Julien qui est différent du calendrier grégorien.

Même si on représentait les scènes de la nativité de différentes manières on peut dire que la crèche, symbole de la nativité et de Noël, fit son apparition au XIIIe siècle avec Saint-François. Quant au sapin de Noël contrairement à ce que l’on pourrait penser ce symbole n’est pas un symbole païen mais bien chrétien. Il représente la vie. Noël a donc deux sens celui de la lumière, c’est pour cette raison que l’on allume plein de bougies et celui de la vie. Ces deux symboles sont donc très chrétiens.
 
Je dirais qu’aujourd’hui nous fêtons Noël a deux vitesses. Pour certains Noël est encore une fête religieuse même si beaucoup de croyants ne pratiquent plus régulièrement à Noël les églises sont pleines à craquer. Les gens se rappellent leur enfance, leurs origines chrétiennes. Ils retrouvent leur ferveur d’un jour, les cantiques traditionnels les touchent encore.

Il y a cependant une autre façon de fêter Noël, celle des commerces. Alors qu’autrefois Noël était vraiment une fête religieuse, les préparatifs de cette fête ne commençaient qu’avec le premier dimanche de l’Avent. Le sapin de Noël était monté la veille de la fête juste avant d’aller à la messe de minuit et le temps de Noël se terminait avec les Rois, maintenant l’Épiphanie.

De nos jours, les préparatifs de Noël commencent après l’halloween et souvent se termine le lendemain de Noël. Souvent les familles démontent l’arbre de Noël le 26 décembre parce qu’elles sont fatiguées de le voir depuis le début novembre. Il en est de même pour les chants de Noël qui débutent très tôt sur les ondes de la radio, mais au lendemain de Noël tout est fini.

Noël demeurera-t-il une fête religieuse, déjà cette réalité de la fête est plus ou moins présente et avec les nouvelles générations qui semblent de moins en moins intéressées à cette fête il est possible de croire qu’une minorité de croyants fêteront Noël.
Cette fête demeure cependant un temps d’échange, de fraternité et de partage, même s’il ne reste que cela de Noël ce serait déjà beaucoup. 

À tous et toutes je souhaite un JOYEUX NOËL
 
 

Publié dans a-livre-ouvert

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